Clinique de l’Europe
4 rue Octave Crutel
76100 Rouen
Tél. : 02 32 18 13 85
L’intervention consiste à enlever le naevus dans sa totalité et à enlever dans le même temps un fuseau elliptique de peau afin de pouvoir refermer la peau en une ligne fine, située si possible dans un pli naturel, pour cacher la cicatrice (Mathématiquement, la longueur de la cicatrice mesure environ trois fois le diamètre du naevus……)
La cicatrice sera donc refermée par des fils très fins, résorbables cachés sous la peau et les pansements seront refaits avec des stéristrips, tous les trois jours, pendant 10 jours.
Technique du pansement :
Désinfecter la peau avec du désinfectant (Hexomédine, Septéal) et une compresse
Sécher la peau avec la 2ème compresse
Mettre deux stéristrips parallèles à la cicatrice, un de chaque côté, pour la "rigidifier"
Puis une série de stéristrips perpendiculaires côte à côte en collant d'un côté, puis en exerçant une légère traction et coller de l'autre côté, pour soulager la tension de la suture.
Le jour de l'intervention, un pansement secondaire sera posé sur les stéristrips pour empêcher le saignement.
Parfois il est difficile d’envisager l’exérèse totale d’un naevus en excision–suture, car la cicatrice résultante risque d’être très longue, en zone trop visible et la séquelle cicatricielle sera trop importante
Si le naevus est en relief, clair et si l’on est certain d’avoir affaire à une lésion bénigne et peu évolutive, on peut proposer la technique du « shaving » :
L’intervention consiste à enlever le naevus partiellement, tangentiellement à la surface de la peau.
On laisse donc en place la « racine » du naevus, c’est-à-dire sa partie profonde en zone dermique. Il peut donc « repousser ».
La cicatrice qui en résultera sera en général, du diamètre du naevus, de la couleur du naevus, et le plus souvent plane. En cas de repousse, il est toujours possible d’envisager une excision–suture.
Après l’intervention, la cicatrice sera comme une petite « brûlure » arrondie de quelques millimètres, et les pansements seront faits avec deux ou trois petits carrés de tulle gras superposés, puis un petit carré de compresse découpé, le tout maintenu par des stéristrips, pansements refaits tous les jours, pendant 10 à 15 jours, jusqu’à cicatrisation (épidermisation) complète.
Technique du pansement :
Nettoyer la peau et la cicatrice avec du sérum physiologique en dosettes de 10 ml et une compresse
Sécher la peau avec la 2ème compresse
Découper deux ou trois petits carrés de tulle gras de 5 à 10 mm de côté, que l’on superpose sur la cicatrice, puis un petit carré de compresse, le tout est maintenu par des stéristrips collés en éventail ou en rayons de roue.
Le jour de l'intervention, un pansement secondaire sera posé sur les stéristrips pour empêcher le saignement.
Parfois il est difficile d’envisager l’exérèse totale d’un naevus en excision–suture, car la cicatrice résultante risque d’être très longue, en zone trop visible et la séquelle cicatricielle sera trop importante
Si le naevus est bénin, en relief, mais foncé et l’on ne peut pas proposer la technique du « shaving » (car avec la technique du shaving, il resterait la « racine » foncée)
L’intervention consiste à enlever le naevus en totalité, on emporte ses « racines » sur toute l’épaisseur de la peau, c’est-à-dire la partie profonde en zone dermique. Il ne peut donc pas « repousser ».
La cicatrice qui en résultera sera en général, du diamètre du naevus, de la couleur de la peau, et le plus souvent un peu creuse (cupuliforme, comme une cicatrice de varicelle) ou mieux plane, rarement en léger relief. En cas d’insatisfaction, il est toujours possible d’envisager une excision–suture.
Après l’intervention, la cicatrice sera comme une petite « brûlure » creuse et arrondie de quelques millimètres, et les pansements seront faits avec deux ou trois petits carrés de tulle gras superposés, puis un petit carré de compresse découpé, le tout maintenu par des stéristrips, pansements refaits tous les jours, pendant 10 à 20 jours, jusqu’à cicatrisation (épidermisation) complète.
Technique du pansement :
Nettoyer la peau et la cicatrice avec du sérum physiologique en dosettes de 10 ml et une compresse
Sécher la peau avec la 2ème compresse
Découper deux ou trois petits carrés de tulle gras de 5 à 10 mm de côté, que l’on superpose sur la cicatrice, puis un petit carré de compresse, le tout est maintenu par des stéristrips collés en éventail ou en rayons de roue.
Le jour de l'intervention, un pansement secondaire sera posé sur les stéristrips pour empêcher le saignement.
d’abord du Bépanthène, pendant les 2 à 3 premières semaines, deux fois par jour s'il y a des petites croûtes
puis du Cicamosa Laboratoire LUTSINE une fois par jour pendant trois mois
Si on est vraiment exposé au soleil, vraiment protéger la cicatrice avec un sparadrap TANT QU'ELLE EST ROUGE (4 À 6 MOIS).